La firme ontarienne Research in Motion (T.RIM) fait preuve d'un mutisme complet et refuse toujours de se prononcer sur la panne qui a privé de service les utilisateurs de son populaire BlackBerry pendant au moins 12 heures plus tôt cette semaine.

La firme ontarienne Research in Motion [[|ticker sym='T.RIM'|]] fait preuve d'un mutisme complet et refuse toujours de se prononcer sur la panne qui a privé de service les utilisateurs de son populaire BlackBerry pendant au moins 12 heures plus tôt cette semaine.

Jeudi, ni les messages téléphoniques, ni les courriels transmis à RIM n'ont obtenu de réponse.

L'entreprise n'a pas donné signe de vie concernant la panne, survenue mardi soir, depuis la publication mercredi matin d'un communiqué de trois lignes indiquant que «la source du problème est sous enquête».

Pendant ce temps, des abonnés seraient toujours privés d'un service complet, s'il faut en croire des informations diffusées sur le Web.

En l'absence de toute explication de la part de RIM, les hypothèses concernant la cause possible de la panne vont bon train. Certains experts croient ainsi que l'explosion du nombre d'abonnés aux services de l'entreprise pourrait avoir surchargé son réseau informatique.

D'autres experts dénoncent quant à eux la manière dont RIM gère la situation.

John Crean, de la firme National Public Relations, estime que l'entreprise devrait expliquer «ce qui se passe et ce à quoi ses clients peuvent s'attendre - même si c'est seulement pour dire qu'elle fournira plus de détails plus tard».

Le professeur Joseph D'Cruz, de l'Université de Toronto, croit de son côté que «si c'est un événement isolé, c'est insignifiant. Mais si cela devait se reproduire à plusieurs reprises au cours des 12 prochains mois, ça devient un problème grave».