ExelTech Aérospatiale (T.XLT) connaît une telle croissance qu'elle se sent maintenant à l'étroit dans ses installations de Montréal.

ExelTech Aérospatiale [[|ticker sym='T.XLT'|]] connaît une telle croissance qu'elle se sent maintenant à l'étroit dans ses installations de Montréal.

L'entreprise, spécialisée dans la maintenance d'avions, étudie la possibilité d'aménager dans de plus grandes installations aux abords de l'aéroport Montréal-Trudeau ou d'ouvrir un atelier supplémentaire dans le sud des États-Unis ou dans les Caraïbes.

«La direction de l'entreprise est à Montréal, nous voulons demeurer ici, a déclaré le président et chef de la direction d'ExelTech, Derek Nice, en entrevue téléphonique. Déménager une partie de nos activités à l'extérieur de Mont-réal ne serait pas notre premier choix. Nous voudrions, si possible, conserver au moins le même niveau d'activités ici.»

ExelTech a enregistré des revenus de 14 millions de dollars au troisième trimestre, soit une sérieuse augmentation de 39% par rapport à la même période de l'exercice précédent.

Elle a dégagé une marge bénéficiaire brute de 29%, comparativement à 21% pour le troisième trimestre de l'exercice précédent. L'entreprise a ainsi pu transformer une perte nette de 497000 dollars en bénéfice net de 676000 dollars.

La croissance d'ExelTech est fulgurante. À sa création, en 2000, elle ne comptait qu'une quinzaine d'employés qui se sont installés dans l'ancien siège social et l'ancien hangar de Quebecair à l'aéroport de Dorval.

Depuis, l'entreprise s'est approprié l'ancien hangar de Canada 3000 à Dorval et a fusionné avec NordTech, de Québec, en 2005. Elle compte maintenant 450 employés, soit plus de 300 à Montréal et 150 à Québec.

Ces installations sont sur le point d'être remplies à capacité. «Nous commençons à étudier une stratégie de croissance, a déclaré M. Nice. Cela pourrait signifier une nouvelle installation à Montréal, ou une installation à l'extérieur du Québec.»

L'ancien hangar de Quebecair, construit en 1943, commence à se faire vieux.

«Le fait de le remplacer nous permettrait de mettre en place des technologies modernes auxquelles nous n'avons pas accès présentement et de bénéficier ainsi de plus d'efficacité», a affirmé M. Nice.

ExelTech pourrait aussi regrouper les activités des deux hangars montréalais dans une autre installation qui offrirait tout l'espace nécessaire pour la croissance future.

«Cela pourrait générer une plus grande efficacité», a déclaré le président d'ExelTech.

L'entreprise doit cependant considérer également l'ouverture d'une installation à l'étranger : la plupart de ses clients proviennent de l'extérieur du Québec. Plusieurs sont notamment basés dans les Caraïbes.

«Il faudra étudier les aspects économiques d'une installation à Montréal et d'une installation ailleurs, a indiqué M. Nice. Si une expansion à Montréal n'a pas de sens d'un point de vue économique, nous pourrions considérer un maintien des activités à Montréal et une expansion ailleurs.»

À l'étranger, ExelTech pourrait procéder de différentes façons : construire un hangar à partir de zéro, acquérir une installation existante, faire l'acquisition d'une entreprise impliquée dans l'entretien d'avions, ou encore, conclure une entente d'impartition avec un transporteur et s'installer dans ses locaux.

«Nous devrions prendre une décision au cours des prochains mois», a déclaré M. Nice.

Le titre d'ExelTech a clôturé à 38 cents hier à la Bourse de croissance TSX, soit au même niveau que la veille. Il y a six mois, ce titre s'échangeait à 15 cents.