Pour l'instant, le Code de la sécurité routière du Québec n'a aucune disposition permettant d'immatriculer des véhicules à basse vitesse.

Pour l'instant, le Code de la sécurité routière du Québec n'a aucune disposition permettant d'immatriculer des véhicules à basse vitesse.

" Ça mérite d'être regardé ", note Patrick Septembre, porte-parole de la SAAQ. Plusieurs étapes seraient nécessaires. " Il faudrait notamment examiner les règles de circulation pour favoriser une cohabitation sécuritaire avec les véhicules traditionnels, précise M. Septembre. Après quoi on pourrait instaurer un projet pilote. "

En réalité, ce projet a été mené à Saint-Jérôme au début des années 2000.

" En avril 2002, on a remis un rapport favorable à l'introduction de véhicules électriques à basse vitesse en milieu urbain ", se rappelle Pierre Lavallée, directeur général du Centre d'expérimentation des véhicules électriques du Québec (CEVEQ). Voyant que les gouvernements n'étaient pas convaincus, le Centre a proposé un deuxième programme d'évaluation en 2003. " Il n'a jamais été réalisé, faute de financement ", note M. Lavallée. Il faut dire qu'à l'époque, ce type de véhicule n'était pas fabriqué au Québec. En ce sens, " la donne a changé depuis 2006 ", fait-il remarquer.

LA ZENN EN CHIFFRES(Modèle deux places)

Autonomie: 56 km avec piles au plomb.

Vitesse maximale: limite de 40, 45 ou 50 km/h, fixée en usine selon le marché visé.

Accélération: de 0 à 32 km/h en quatre secondes.

Les piles se rechargent en huit heures, dans une prise de courant ordinaire.

Longueur: 3068 mm (un peu plus longue que la Smart).

Largeur: 1663 mm, avec les miroirs.

Poids: 590 kg, piles incluses.

Couleurs: argent, vert pâle et bleu électrique.

Accessoires: les mêmes que dans une voiture classique, sauf la climatisation, prévue au début de 2007.

Prix: à partir de 10 000 US $.

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