Un premier salon de l'immobilier se tiendra à Sherbrooke, l'hiver prochain, si tout se déroule comme le prévoit la Chambre immobilière de l'Estrie.

Un premier salon de l'immobilier se tiendra à Sherbrooke, l'hiver prochain, si tout se déroule comme le prévoit la Chambre immobilière de l'Estrie.

Il s'agira d'une première pour l'Estrie, a signalé le président de la chambre, Jean-François Toutant, en ajoutant qu'un tel événement a été organisé à Québec, lequel a servi d'inspiration pour l'organisme estrien.

Vraisemblablement, a ajouté M. Toutant, le salon devrait se tenir en février 2008.

Il s'agira d'un salon commercial auquel sera convié le grand public. On y regroupera divers exposants reliés au domaine de l'immobilier.

«Mais ce ne sera pas pour vendre des maisons mais pour informer le public sur tout ce qui a trait à la vente ou à l'achat d'une maison. Ainsi, par exemple, il pourrait y avoir des institutions prêteuses, des arpenteurs géomètres, des évaluateurs, des notaires, des spécialistes du home staging, etc.», a-t-il précisé.

Objectif

L'objectif d'un tel salon est de démystifier le sujet, d'en simplifier les diverses étapes, d'aider les consommateurs à tirer le maximum de leur investissement.

La rencontre avec M. Toutant s'est déroulée dans le cadre d'un colloque organisé par la Chambre et auquel ont participé une centaine de courtiers et d'agents immobiliers de la région.

Ce colloque, a expliqué M. Toutant, est le troisième qu'organise la chambre. Il s'adressait uniquement aux gens de la profession. Il se présentait comme une occasion de parfaire sa formation professionnelle.

Divers sujets y ont été abordés dont «Votre rémunération, vous la méritez», un sujet présenté par François Léger, le gagnant du Prix de courtage immobilier décerné par l'Association des courtiers et agents immobiliers du Québec.

Ce conférencier a rappelé aux participants au colloque que cette rémunération n'est pas basée sur le nombre d'heures certaines transactions peuvent se boucler plus rapidement que d'autres mais sur le résultat.

«Une des plus grandes menaces qui affecte présentement l'industrie et qui va probablement s'intensifier, est son incapacité à justifier la valeur de ses services», a-t-il lancé en invitant chacun à bien préparer ses arguments pour justifier cette rémunération.

Il a également rappelé que pour chaque dollar touché, il reste environ 0,33 $ dans la poche du courtier, en bout de piste, une fois déboursés les dépenses professionnelles, les taxes et les impôts.

Il a aussi souligné l'importance du travail en immobilier, lequel entraîne des activités économiques qui dépassent les 10 milliards $, annuellement, au Canada et qui entraînent le maintien de 100 000 emplois directs et indirects.