En date du 29 mars dernier, le syndic au dossier de la faillite des Industries Aéronautiques Symphony, Éric Pronovost, a reçu pas moins de cinq offres par rapport aux actifs répertoriés.

En date du 29 mars dernier, le syndic au dossier de la faillite des Industries Aéronautiques Symphony, Éric Pronovost, a reçu pas moins de cinq offres par rapport aux actifs répertoriés.

Mais avec la poursuite de pourparlers, celui-ci n'a pas voulu préciser si les soumissions reçues impliquaient une relance de l'entreprise.

«Un des créanciers importants sera de retour au pays le 13 avril», a-t-il simplement indiqué, laissant ainsi entendre que cette date pourrait s'avérer déterminante pour la suite des choses.

Lors de l'assemblée des actionnaires du 26 février dernier, un comité de suivi avait été formé et on y retrouve des représentants de l'actionnaire principal Lou Simons, de la caisse Desjardins de Trois-Rivières, de la Société de développement économique et des employés de même que Me Jean-Éric Guindon, de Bélanger Sauvé.

Par ailleurs, selon certaines sources, l'appareil serait sur le point d'obtenir la précieuse certification-type américaine.

Ces «développements» surviennent au moment même où le gouvernement conservateur vient de faire une profession de foi en l'industrie aéronautique canadienne.

En effet, le fédéral vient d'annoncer sa nouvelle initiative stratégique pour l'aérospatiale et la défense qui se traduit par une enveloppe de 900 millions de dollars sur cinq ans.

Visant davantage à soutenir les efforts en recherche et développement, les promoteurs d'une éventuelle relance de Symphony pourraient peut-être recourir à ces mesures pour justement développer de nouveaux appareils, ce qui était, semble-t-il, sur la table à dessin des anciens propriétaires.