La plupart des gens retournaient au travail, mercredi, à la suite de quelques jours de congé passés en famille et avec des amis. Et beaucoup d'entre eux retrouvaient un mauvais patron, selon un nouvelle étude.

La plupart des gens retournaient au travail, mercredi, à la suite de quelques jours de congé passés en famille et avec des amis. Et beaucoup d'entre eux retrouvaient un mauvais patron, selon un nouvelle étude.

Près de deux patrons sur cinq ne tiennent pas parole et plus du quart critiquent ceux qu'ils dirigent en présence de collègues, démontre cette étude, menée à la Florida State University.

Ces dirigeants causent en outre de nombreux problèmes pour leurs entreprises, donnant lieu à une baisse du moral des employés, une diminution de la production et de fréquents changements de personnel.

«On dit que les employés ne quittent pas leur travail ou leur compagnie, ils quittent leurs patrons», a indiqué Wayne Hochwarter, professeur agrégé à l'université floridienne, qui a fait équipe avec deux étudiants au doctorat afin de sonder plus de 700 personnes travaillant dans différents secteurs au sujet de la façon dont ils sont traités par leurs employeurs.

Les travailleurs coincés dans une relation malsaine avec un patron sont davantage aux prises avec la fatigue, la tension au travail, la nervosité, la déprime et la méfiance, ont constaté les chercheurs.

Un bon environnement de travail est souvent plus important que le salaire, et ce n'est pas un hasard si un moral très bas se traduit par une baisse de production, affirment-ils.

«Ils (les employés) étaient moins susceptibles d'accomplir des tâches additionnelles comme travailler plus longtemps ou le week-end, et étaient en général moins satisfaits de leur travail», ont constaté les auteurs de l'étude.