Le climat plus doux que prévu aurait fait ramollir le bilan de Sears Canada (T.SCC) au troisième trimestre, les profits ayant largement doublé en raison de transactions immobilières.

Le climat plus doux que prévu aurait fait ramollir le bilan de Sears Canada [[|ticker sym='T.SCC'|]] au troisième trimestre, les profits ayant largement doublé en raison de transactions immobilières.

Ainsi, le spécialiste des magasins à rayons déclare un profit en hausse de 178% à 105,2 M$ ou 98 cents par action. C'est notamment dû à la vente de la propriété où se situe un grand magasin à Hamilton et du siège social torontois.

Sans cela, Sears Canada, dévoilait un gain de 47,2 M$ ou 45 cents par action, une hausse de près de 15% de la rentabilité.

Le problème se trouve surtout du côté des ventes. Elles ont reculé de 2,9% à 1,37 G$ alors que du côté des magasins comparables dans l'ensemble des bannières, la baisse constatée est de 3,6%.

«La conjoncture était moins favorable cette année par rapport à la même période de l'année dernière, dit le PDG Dene Rogers, à cause notamment du climat exceptionnellement doux pour la saison qui a nui aux ventes de vêtements, de l'appréciation du dollar canadien par rapport à la devise américaine, et de l'engouement pour le magasinage outre-frontière.»

Au 29 septembre, le détaillant détenait une encaisse et des placements à court terme de 736 M$, soit plus du double qu'au 30 septembre 2006. La valeur des stocks s'élevait à 957,2 M$, une hausse dd 5,6%. La dette à long terme a reculé de 33% à 356,4 M$.

Le titre de Sears Canada a ouvert en baisse de 4,1% à 28,01 $ mercredi à la Bourse de Toronto.