Le Canadien National (T.CNR) se dit maintenant prêt à reprendre ses opérations.

Le Canadien National [[|ticker sym='T.CNR'|]] se dit maintenant prêt à reprendre ses opérations.

Le transporteur Canadien National se dit prêt à se conformer aux dispositions qui sont contenues dans la loi qui force le retour au travail des membres du syndicat des Travailleurs unis des transports (TUT).

Le ministre fédéral du Travail, Jean-Pierre Blackburn, a expliqué que la législation, facilement adoptée tard mardi aux Communes, par un vote de 196 contre 41, était essentielle pour le bon fonctionnement de l'économie canadienne.

Mercredi, un porte-parole du CN a affirmé que la société ferroviaire suit de près le déroulement des événements.

«Il faudra voir ce que la loi de retour au travail prescrit exactement, a indiqué en entrevue Mark Hallman. Nous allons agir, forcément, dans le cadre établi par la loi pour traiter des aspects concernés.»

Après le vote aux Communes, la direction des TUT, qui représente 2800 employés, a promis de poursuivre la lutte, pour que soit entendu le mécontentement des chefs de train et ouvriers de gare de triage qu'il représente. Les employés sont insatisfaits des conditions de travail offertes par le plus important transporteur ferroviaire du pays.

«La législation semble conçue pour permettre au Canadien National de s'en prendre à nos droits, écrit dans un communiqué un vice-président des TUT, John Armstrong. (Les dirigeants du CN) cherchent à briser notre unité d'accréditation, afin de réduire la capacité des travailleurs d'empêcher la direction de pousser vers la sortie et pour manipuler les règlements et les horaires de travail aux dépens des syndiqués.»

Par ailleurs, dans les secteurs d'activité économique qui sont dépendants du chemin de fer, la nouvelle de l'adoption de la loi a été bien reçue. Certains toutefois estiment que le gouvernement devra lancer un débat, pour trouver des moyens d'améliorer les conditions de travail et de minimiser les impacts de ce genre de conflit sur l'économie.

«Nous vivons à l'ère du juste à temps, les compagnies ont innové et appris à réduire leurs stocks d'inventaire, a plaidé Perrin Beatty, président du syndicat professionnel Manufacturiers et exportateurs du Canada, qui fut auparavant ministre conservateur à Ottawa. Si vous ne livrez pas à temps, après vous ne livrerez plus du tout.»