Le gouvernement italien a remporté mercredi soir un vote de confiance, obtenant ainsi de la Chambre des députés le feu vert définitif au collectif budgétaire pour 2006 et à un important train de mesures visant à libéraliser l'économie nationale.

Le gouvernement italien a remporté mercredi soir un vote de confiance, obtenant ainsi de la Chambre des députés le feu vert définitif au collectif budgétaire pour 2006 et à un important train de mesures visant à libéraliser l'économie nationale.

Le gouvernement a remporté le vote de confiance avec 327 oui et 247 non.

Le Sénat avait accordé sa confiance huit jours plus tôt.

La loi prévoit un ensemble de mesures pour faciliter la concurrence dans plusieurs secteurs des services comme la libéralisation des licences de taxi, la vente de certains médicaments dans les grandes surfaces ou l'ouverture des réseaux des agents d'assurances.

Ce document contient également le collectif budgétaire pour 2006 qui doit permettre de dégager 3,5 milliards d'euros de rentrées supplémentaires et introduit des mesures de lutte contre la fraude fiscale, notamment des sanctions pénales en cas de non versement de la TVA.

Ces mesures sont importantes pour le gouvernement italien qui tente de rétablir de l'ordre dans ses comptes publics et de revenir dans les paramètres communautaires en ramenant le déficit public en 2007 en dessous des 3% du Produit intérieur brut (PIB).

Mais le vrai problème pour le gouvernement de Romano Prodi sera la préparation, en septembre, du budget 2007 qui contiendra des mesures d'économies et de nouvelles recettes pour 35 milliards d'euros.

Le collectif budgétaire de 2006 ayant été de seulement 3,5 milliards d'euros, Rome doit absolument trouver en 2007 ces 35 milliards pour remplir son contrat avec Bruxelles.

Les partenaires sociaux ont déjà fait entendre leur voix, les syndicats refusant des coupes dans le secteur de la santé ou une modification du système des retraites, et le patronat réclamant des mesures encore plus poussées de libéralisation.

ljm/ema