Les employés en lock-out du Journal de Québec ont défilé dans les rues de l'arrondissement Vanier, mercredi matin, pour dévoiler une nouvelle bannière qui dénonce leur employeur.

Les employés en lock-out du Journal de Québec ont défilé dans les rues de l'arrondissement Vanier, mercredi matin, pour dévoiler une nouvelle bannière qui dénonce leur employeur.

Une première banderole qui arborait notamment le logo du journal avait été contestée en cour par Quebecor qui avait eu gain de cause, en vertu des règles en matière de droits d'auteur.

La nouvelle bannière, où l'on retrouve un ballon qui se dégonfle, rappelle que le Journal de Québec est en ce moment imprimé à Mirabel, que son montage est fait à Toronto et que c'est à Kanata, en Ontario, qu'on répond à ses petites annonces.

Le porte-parole syndical, Daniel Paquet, a soutenu que le journal actuel, produit par des cadres, n'a plus rien à voir avec celui que concevait les artisans depuis 40 ans.

Le lock-out qui frappe les employés de bureau et de la rédaction dure depuis le 22 avril.