Les Travailleurs unis des transports ont annoncé mardi, à la suite de discussions avec la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (T.CNR), que la date limite du vote de ratification de l'accord de principe avait été reportée du 26 mars au 9 avril.

Les Travailleurs unis des transports ont annoncé mardi, à la suite de discussions avec la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada [[|ticker sym='T.CNR'|]], que la date limite du vote de ratification de l'accord de principe avait été reportée du 26 mars au 9 avril.

Des dirigeants du syndicat ont expliqué que les TUT avaient reçu de nombreux appels téléphoniques de membres qui n'avaient toujours pas reçu leur bulletin de vote. Après vérification, il a été établi que 617 nouveaux employés du CN - et membres des TUT - ne figuraient pas à la liste d'envoi originale des bulletins de vote.

«Nous avons communiqué avec le CN dès que nous avons pris connaissance de la situation, a déclaré Tim Secord, directeur des affaires législatives des TUT, et c'est d'un commun accord que nous reportons la date limite du vote de ratification.

Le syndicat souhaite ardemment une ratification de l'entente, mais c'est aux membres de décider. C'est pourquoi que nous avons cru juste de reporter l'échéance de quelques jours, pour qu'ils puissent tous se prononcer.»

M. Secord a affirmé que cette prorogation ne fait qu'ajouter à l'incertitude qui règne. «Le résultat final est loin d'être certain», a-t-il dit.

Il a aussi indiqué que le projet de loi C-46, qui prévoit un retour forcé au travail et un arbitrage de l'offre finale, demeure à l'ordre du jour et serait probablement rapidement adopté en cas de non-ratification.

Les dirigeants canadiens de TUT ont demandé aux membres du syndicat de voter en faveur de l'entente collective d'un an.

Celle-ci comporte une augmentation de salaire de 3 %, une prime à la signature de 1 000 $, des améliorations aux avantages sociaux, de même que le maintien des cartes-voyages pour les employés.

Le mouvement de grève est officiellement suspendu depuis la fin du mois de février, mais l'ordre de retour au travail aurait été respecté de manière inégale à travers le pays. Certains employés ayant choisi de reprendre le boulot auraient ainsi été traités de «briseurs de grève» par d'autres membres plus radicaux.