Chacun des passagers des deux appareils Bombardier (T.BBD.B) Dash8/Q400 de Scandinavian Airlines (SAS) qui ont eu des problèmes à l'atterrissage le mois dernier au Danemark et en Lituanie se sont vu remettre une compensation de 2815 $, a indiqué la compagnie aérienne jeudi.

Chacun des passagers des deux appareils Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] Dash8/Q400 de Scandinavian Airlines (SAS) qui ont eu des problèmes à l'atterrissage le mois dernier au Danemark et en Lituanie se sont vu remettre une compensation de 2815 $, a indiqué la compagnie aérienne jeudi.

Le porte-paroleun de SAS, Bertil Ternert, a précisé que la compagnie respectait ainsi les directives de l'Union européenne selon lesquelles les 117 passagers devaient se voir rembourser tous les frais liés aux incidents.

«En tant que compagnie aérienne, nous avons des règles strictes à respecter en matière de responsabilité», a indiqué M. Ternert, en précisant que SAS est en contact avec tous les passagers de façon à voir avec eux s'ils ont besoin d'assistance médicale ou psychologique.

Le 9 septembre, un Q400 de SAS a pris feu en atterrissant d'urgence à l'aéroport d'Aalborg, au Danemark. Trois jours après, un autre appareil du même modèle, construit par Bombardier, a quitté la piste à l'aéroport de Vilnius, en Lituanie, également au moment d'un atterrissage d'urgence. Une des ailes s'est abîmée en touchant le sol.

Personne n'a été sérieusement blessé lors de ces incidents, mais tous les Q400 ayant à leur actif plus de 10 000 décollages et atterrissages ont été cloués au sol et leurs trains d'atterrissage inspectés.

La flotte de Bombardier Q400 s'élève à 165 appareils à travers le monde, mais environ 116 sont en service. Approximativement 85 d'entre eux ont dû être inspectés ces dernières semaines.

Les 27 Q400 de SAS n'ont recommencé à voler progressivement que ce jeudi.

Mercredi, la compagnie scandinave a indiqué qu'elle entendait réclamer une compensation financière de 77 M$ US pour les inconvénients subis.

De son côté, Bombardier a dit mercredi qu'elle discutait avec les compagnies aériennes possédant des Q400 dans leurs flottes au sujet de compensations possibles, mais a refusé de commenter davantage.