Le proprio du restaurant Café Inn de Lac-Brome a été reconnu coupable de trois infractions, dont deux pour avoir exploité son restaurant sans y maintenir les locaux et le matériel propres.

Le proprio du restaurant Café Inn de Lac-Brome a été reconnu coupable de trois infractions, dont deux pour avoir exploité son restaurant sans y maintenir les locaux et le matériel propres.

Les inspecteurs du Centre québécois d'inspection des aliments et de santé animale, organisme géré par le MAPAQ, reprochent aussi au restaurateur d'avoir détenu un aliment altérable à la chaleur sans le conserver à une température interne et ambiante ne dépassant pas quatre degrés.

Le propriétaire du restaurant situé chemin Knowlton devra débourser 5750 $ pour ces manquements commis en 2005.

Du ragoût et du compost

La résidence pour personnes retraitées au Nid Joyeux de Notre-Dame-de-Stanbridge a été reconnue coupable de deux infractions.

Les inspecteurs ont découvert un aliment impropre à la consommation. Selon le propriétaire de l'établissement, Alain Ouimet, il s'agit d'une erreur commise par une employée et celle-ci n'a pas agi de mauvaise foi.

«Elle a ajouté un restant de ragoût dans un contenant où il y avait des légumes pour le compostage et elle l'a placé dans le frigo, explique-t-il. Il n'y a personne qui en a mangé.»

La résidence a aussi été reconnue coupable d'avoir détenu des viandes de mauvaise qualité. M. Ouimet argue, au contraire, que la viande qu'il se procure à la boucherie de son frère est d'excellente qualité.

Mais ce dernier ne peut la vendre au détail, donc à sa résidence pour personnes retraitées, explique-t-il. En conséquence, il n'avait donc pas le droit de l'utiliser pour la préparation des repas, ajoute Alain Ouimet.

«Je tiens mordicus à ce que les aliments soient de bonne qualité, assure-t-il. Ici, on a toujours mangé de la bonne viande.»

Quoi qu'il en soit, il a été condamné à payer une amende de 3000 $.

À Granby, l'Abattoir Lamarche, qui a cessé ses opérations, a été condamné à payer une amende de 2000 $. Motif: on ne s'est pas assuré que l'exécution des opérations de préparation ou l'utilisation du matériel n'affecte pas la salubrité des aliments.

Le propriétaire de la défunte Pizzeria Tracey, de Saint-Ignace-de-Stanbridge a reçu une facture de 2500 $ pour avoir exploité son commerce sans y maintenir les locaux et le matériel propres.

Les inspecteurs lui reprochent aussi qu'un ou des employés affectés à la préparation de la nourriture n'aient pas porté de vêtements propres réservés exclusivement à leur travail.

À Marieville, enfin, la Boucherie Tarte s'est vu imposer une amende de 2000 $ pour ne pas avoir empêché que l'exécution des opérations puisse compromettre la salubrité des produits.