La chaleur hivernale inhabituelle et le ralentissement de la croissance aux Etats-Unis devraient empêcher une hausse des prix du brut, estime l'Organisation des pays exportateurs de pétrole dans un rapport lundi.

La chaleur hivernale inhabituelle et le ralentissement de la croissance aux Etats-Unis devraient empêcher une hausse des prix du brut, estime l'Organisation des pays exportateurs de pétrole dans un rapport lundi.

"Pour les prochains mois (...) le ralentissement de la croissance aux Etats-Unis et le temps chaud pèsent sur le marché et empêchent tout mouvement de hausse des prix à la production et de marges de raffinage", estime l'Opep dans son rapport mensuel de décembre.

La chaleur inhabituelle en novembre dans l'hémisphère nord a même engendré une augmentation de la demande plus faible que prévu, selon l'organisation.

Les prix du pétrole devraient se stabiliser à leur niveau actuel aux alentours des 60-62 dollars le baril, après la décision des ministres du cartel, la semaine dernière à Abuja, de réduire leur production d'un demi-million de mbj, avait également estimé samedi à Alger le ministre algérien de l'Energie.

Les prix du pétrole reculaient légèrement lundi matin, les gains enregistrés la semaine dernière après l'annonce d'une nouvelle baisse de production par l'Opep à partir de février ayant suscité quelques prises de bénéfices.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en janvier reculait de 37 cents à 63,06 dollars lors des échanges électroniques vers 11H30 GMT.

L'Opep maintient par ailleurs inchangées dans son rapport ses prévisions de croissance de la demande globale de pétrole pour 2007, à savoir 1,3 million de barils par jour (mbj), soit une hausse de 1,57 %.

Le cartel s'attend à ce que la demande pour le brut de ses onze pays exportateurs "soit en moyenne de 28,3 mbj en 2007, soit une baisse de 0,6 mbj par rapport à 2006".

La croissance mondiale a été "bonne" en 2006 à 5%, selon l'Opep.

jms/at