Diplôme en main, les finissants(es) des institutions scolaires n'ont que l'embarras du choix lorsque vient le temps de dénicher un emploi.

Diplôme en main, les finissants(es) des institutions scolaires n'ont que l'embarras du choix lorsque vient le temps de dénicher un emploi.

La présentation, hier, du 18e Carrefour de l'emploi au PEPS de l'Université Laval, a fait, hors de tout doute, la preuve que ce ne sont pas les emplois qui manquent non seulement à Québec mais aussi sur tout le territoire québécois.

Ils étaient près d'une centaine d'employeurs, représentant presque toutes les sphères de la société, à vouloir attirer dans leur entreprise ou leur organisation des jeunes à la recherche d'un emploi.

À ceux et à celles qui obtiendront leur diplôme au printemps, on n'hésitait pas à leur offrir un emploi. À défaut d'un acquiescement, on leur proposait un stage au sein de l'entreprise.

Tout au cours de la journée d'hier, plusieurs centaines d'étudiants ont arpenté les longs couloirs du PEPS à la recherche d'un emploi de rêve. Comme si ce scénario idyllique n'était pas suffisant, au centre de la salle, on retrouvait d'immenses colonnes sur lesquelles étaient épinglées d'incalculables offres emplois.

On recherche des ergothérapeutes, des éducateurs, des traducteurs, des professeurs, des physiothérapeutes, des ingénieurs (civils, forestiers, en mécanique, etc.), des géomaticiens, des géographes, des pharmaciens, des spécialistes en informatique, des nutritionnistes... La liste pourrait ainsi s'étirer à l'infini.

Placée sous le thème Vas-y, le monde t'appartient !, cette rencontre annuelle innovait avec la présentation de trois nouvelles sections destinées aux recruteurs en génie, en santé et en administration-finance.

La présidente d'honneur de ce 18e Carrefour, Mme Paule-Anne Morin, vice-présidente développement des affaires chez R3D Conseil, rappelle que le monde du travail au Québec uniquement occupe une grande place avec la présence de quelque 220 000 entreprises.

"Elles ont sans cesse besoin de se renouveler en comptant sur une main-d'oeuvre compétente et créatrice, dit-elle. Elles offrent des emplois de qualité et souhaitent constamment améliorer leur capacité à innover et à offrir le "petit plus" qui fera la différence auprès de leur clientèle, différence essentielle à leur succès."

Pour Mme Morin, ce carrefour annuel de l'emploi, c'est la rencontre de deux mondes et l'un ne peut pas grandir sans l'autre. Elle met en lumière le chemin parcouru par R3D Conseil, qui tout au début, il y a 10 ans, était "une p'tite, p'tite entreprise", avoue-t-elle. Aujourd'hui, elle emploie 120 professionnels, conseillers en gestion et en technologie de l'information, et ses revenus tournent autour des 20 millions $.

"Nous ne pouvions penser croissance et pérennité de notre entreprise et développement de nos services, explique-t-elle, sans miser sur le recrutement de jeunes finissants."

rlacombe@lesoleil.com

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