La banque britannique Barclays, la première au monde en termes d'actif selon le magazine Forbes, a révélé jeudi une exposition modérée à la crise du crédit hypothécaire américain, alors que des rumeurs avaient prétendu le contraire la semaine dernière.

La banque britannique Barclays, la première au monde en termes d'actif selon le magazine Forbes, a révélé jeudi une exposition modérée à la crise du crédit hypothécaire américain, alors que des rumeurs avaient prétendu le contraire la semaine dernière.

Barclays avait pourtant assuré la semaine dernière qu'elle ne publierait aucune évaluation de ses résultats avant le 27 novembre.

Sous la pression des investisseurs, elle a finalement présenté jeudi un rapport complet sur sa filiale d'investissement Barclays Capital, indiquant que les dépréciations d'actifs liées à la crise financière récente s'étaient limitées à 2,6 G$ depuis l'été.

C'est quatre fois moins que les 10 G$ cités vendredi par les rumeurs de marché, qui avaient fait chuter brutalement le titre de la banque de 9%, obligeant la Bourse de Londres à suspendre temporairement sa cotation.

Les démentis catégoriques de Barclays n'avaient pas suffi à relancer le cours, d'autant que les rumeurs faisaient aussi état d'une possible démission du directeur général de Barclays, John Varley, ou de celui de Barclays Capital, Bob Diamond.

Par ailleurs, Barclays Capital a annoncé jeudi avoir réalisé sur les dix premiers mois de l'année une performance «meilleure que pendant l'année record» de 2006, avec un bénéfice avant impôt de 3,8 G$.

Il faudra bien un an ou deux pour effacer la crise du hypothécaire en «transférant le risque de ceux qui ne devraient pas le supporter vers ceux qui devraient», a indiqué le patron de Barclays Capital, Bob Diamond.