À l'aube d'une nouvelle saison pour les stations de ski du Québec, leur situation financière demeure fragile et préoccupante.

À l'aube d'une nouvelle saison pour les stations de ski du Québec, leur situation financière demeure fragile et préoccupante.

Leurs promoteurs affirment que la rentabilité globale de l'exploitation ne rencontre pas les rendements requis par la taille des actifs.

L'Association des stations de ski du Québec plaide donc pour un plan d'intervention gouvernemental dont la pierre angulaire constituerait l'accès à un financement adapté aux besoins du secteur pour accélérer la mise à niveau des installations.

Dressant le bilan de la saison 2006-2007, l'Association a révélé un recul de l'achalandage de 6,1% totalisant 6,357 millions de jours-ski, malgré une augmentation de 5,5% du volume d'affaires pour ses activités hivernales.

Ces résultats sont principalement attribuables à un début de saison exceptionnellement difficile avec un mois de décembre extrêmement doux.

Les stations du Québec s'en sont tirées pourtant relativement bien avec un mois de février favorable et le contrôle serré des dépenses.

En 2006-2007, les revenus totaux des stations du Québec ont été de 214 millions $ mais elles ont réussi à peine à générer un profit net de 1 M$.

L'industrie du ski procure de l'emploi à plus de 33 500 personnes directement et indirectement et injecte plus de 800 M$ annuellement dans l'économie du Québec.