L'action du numéro un mondial des équipements de réseau Cisco Systems (CSCO) a gagné 6,7% mercredi au Nasdaq après avoir surpris les analystes au quatrième trimestre.

L'action du numéro un mondial des équipements de réseau Cisco Systems [[|ticker sym='CSCO'|]] a gagné 6,7% mercredi au Nasdaq après avoir surpris les analystes au quatrième trimestre.

En effet, le titre du géant californien a terminé la séance à 31,68 $ US. L'action vole maintenant à un niveau jamais vu depuis l'éclatement de la bulle techno en 2001.

Cela fait suite à la publication de résultats robustes au quatrième trimestre. Cisco a empoché des profits nets en hausse de 20% à 1,93 G$ US ou 31 cents par action.

Ce qui intéresse le marché est toutefois le profit avant éléments inhabituels qui atteint 36 cents par action, soit un cent de plus que les prévisions des analystes.

Les revenus de Cisco ont augmenté de 18% à 9,43 G$ US lors du quatrième trimestre.

La compagnie a profité d'une forte demande pour ses produits dans le monde corporatif, qui cherche à satisfaire les besoins pour le transfert de contenu multimédia, en forte croissance sur Internet.

Le PDG de Cisco, John Chambers, en a rajouté mardi en annonçant qu'il haussait les prévisions de revenus pour l'exercice 2008. La compagnie s'attend maintenant à un chiffre d'affaires de 9,45 G$ US à 9,55 G$ US, alors que les analystes tablaient déjà sur 9,39 G$ US.

Ces résultats tombent aussi à point pour Wall Street, dont le moral demeure sensible depuis quelques semaines en raison des craintes de répercussions importantes de la crise immobilière sur les profits des compagnies. Coïncidence ou non, l'indice Dow Jones gagnait déjà 78 points à 13 582 moins d'une heure après l'ouverture.

Pour les prochaines années, Cisco s'attend à croître dans une foule de secteurs avec l'émergence du Web 2.0 interactif, des communications intégrées et avec une présence accrue dans les produits de consommation.

«Ce qui est potentiellement le plus important, c'est que nous croyons que la croissance de Cisco sera propulsée lors de la prochaine décennie par une deuxième phase majeure de l'effet Internet sur les affaires et les communications», précise John Chambers.

«Nous croyons, ajoute-t-il, que cette phase deux engendrera des innovations dramatiques et des hausses de productivité en raison de la collaboration et des t echnologies du Web 2.0 comme les communications unifiées et la téléprésence.»