Tout en apportant son appui au ministre du Développement économique Raymond Bachand dans sa décision sur les heures d'affaires des commerces au Québec, la Société de développement commercial (SDC) du centre-ville de Sherbrooke pense que le défi va être de trouver le monde pour y travailler.

Tout en apportant son appui au ministre du Développement économique Raymond Bachand dans sa décision sur les heures d'affaires des commerces au Québec, la Société de développement commercial (SDC) du centre-ville de Sherbrooke pense que le défi va être de trouver le monde pour y travailler.

La question de la disponibilité de la main-d'oeuvre et de sa formation sera au coeur des préoccupations des entrepreneurs du commerce de détail, selon le président de la SDC, Sylvain Brochu.

"La vraie question qui se pose concernant l'avenir du commerce réside dans la capacité de former la main-d'oeuvre et de la retenir en lui offrant des conditions de travail stimulantes, tout en répondant aux besoins diversifiés des consommateurs. En ce sens, s'assurer qu'à l'avenir le ministre puisse répondre aux demandes et aux besoins des commerçants par la voie d'un système allégé constitue un pas dans la bonne direction, nous permettant d'envisager le futur avec optimisme", a soumis M. Brochu. D'emblée, son organisme appuie les démarches du Regroupement des centres-villes et des artères commerciales du Québec, qui a assuré, la semaine dernière, le ministre Bachand de sa "pleine et entière collaboration".

M. Brochu estime en outre que la décision du ministre d'encadrer à l'avenir les heures d'affaires par simple voie réglementaire plutôt qu'avec le "processus complexe des modifications législatives" tombe sous le sens. "La problématique des heures d'affaires est une question d'adaptation aux besoins du marché et de la clientèle et il n'est pas utile d'en faire un débat de société", juge aussi Sylvain Brochu.