Costco Canada a dévoilé, cette semaine, les résultats de la pétition qu'elle a initiée, le 8 septembre dernier, contre une hausse de 0,03 $ le litre d'essence dans la ville de Saint-Jérôme demandée par l'Association québécoise des indépendants du pétrole et Intergaz à la Régie de l'énergie du Québec.

Costco Canada a dévoilé, cette semaine, les résultats de la pétition qu'elle a initiée, le 8 septembre dernier, contre une hausse de 0,03 $ le litre d'essence dans la ville de Saint-Jérôme demandée par l'Association québécoise des indépendants du pétrole et Intergaz à la Régie de l'énergie du Québec.

Il en ressort que Trois-Rivières est la troisième ville à avoir le plus participé à cette pétition après Laval et Saint-Jérôme même si Costco n'y gère pas de station d'essence. Saint-Jérôme est d'ailleurs la seule ville actuellement où Costco vend de l'essence.

Pas moins de 17 600 signatures ont été recueillies à Trois-Rivières par Costco, tant chez les membres que les non-membres, soit presque autant qu'à Québec, raconte Ron Damiani, porte-parole de Costco Canada.

La pétition s'est déroulée entre le 8 septembre et le 5 octobre dans les 16 entrepôts Costco du Québec afin d'inciter les consommateurs à s'objecter à une hausse de 0,03 $ du litre d'essence dans le ville de Saint-Jérôme.

C'est que Costco a pris, dans cette ville, des décisions d'affaires qui affectent la compétition. Elle vend son essence moins cher ou suit le marché parce qu'elle ne prend pas les cartes de crédit, ce qui diminue ses frais d'opération. L'économie est alors refilée au consommateur, explique M. Damiani. D'autre part, elle ne vend que de l'essence ordinaire et super. Il en coûte donc moins cher pour construire une station d'essence Costco, ajoute-t-il. De plus, le poste d'essence est fermé le soir.

Toutes ces économies permettent donc à Costco de prendre souvent le leadership en matière de prix à la pompe.

Forte de plus de 201 000 signatures recueillies (plus de 10 000 pages), Costco entend aller déposer ses caisses de pétitions à l'Assemblée nationale, sous peu, afin de demander au gouvernement de ne pas autoriser cette hausse et de retirer à la régie le pouvoir discrétionnaire de hausser le prix de l'essence.

"La hausse demandée n'irait pas pour les routes. Ça irait directement au privé", précise M. Damiani.

brigitte.trahan@lenouvelliste.qc.ca

© 2006 Le Nouvelliste. Tous droits réservés.