Pourrait-on effectuer des analyses d'échantillons de laboratoire de 20 à 100 fois plus rapidement qu'avec les techniques en usage?

Pourrait-on effectuer des analyses d'échantillons de laboratoire de 20 à 100 fois plus rapidement qu'avec les techniques en usage?

Phytronix Technologies a non seulement prouvé que c'est possible, mais elle a fait breveter son invention connue sous le nom de LDTD (Laser Diode Thermal Desorption).

Mieux encore, la multinationale américaine Thermo Fisher Scientific distribuera à l'échelle mondiale la technologie québécoise.

Vendredi, la petite entreprise de Québec, spécialisée en instrumentation scientifique, était sous les feux de la rampe à BioContact, rendez-vous annuel des biotechnologies au Canada.

Thermo Fisher Scientific, un des plus gros fabricants mondiaux d'instruments de laboratoire, est venu confirmer qu'une entente de distribution avait été signée avec Phytronix.

La multinationale américaine dont le chiffre d'affaires atteint neuf milliards s'engage à ajouter la technologie LDTD à tous ses spectromètres de masse (un instrument d'analyse largement utilisé dans les laboratoires).

La technologie LDTD conçue et développée par Phytronix permet d'analyser les composés de médicaments, de stéroïdes, d'antibiotiques ou de toute autre substance à la vitesse grand V.

«Le procédé est révolutionnaire et pourrait même amener les grands laboratoires pharmaceutiques à changer leur manière d'opérer», a indiqué le président de Phytronix, Jean Lacoursière. Couplée au spectromètre de masse, LDTD permet de réaliser des études pharmacocinétiques en 10 minutes et des essais d'inhibition enzymatique en 18 minutes, dit-il, alors que ces analyses prennent 10 heures actuellement.