Le gouverneur de la Banque du Canada, David Dodge, soutient qu'un régime de changes flottants est la meilleure option qui soit pour le Canada.

Le gouverneur de la Banque du Canada, David Dodge, soutient qu'un régime de changes flottants est la meilleure option qui soit pour le Canada.

Il fait cette déclaration malgré les difficultés économiques causées dernièrement par la solidité du huard face au dollar américain.

Dans un discours prononcé devant l'Association des marchés financiers, à Montréal, vendredi, M. Dodge a affirmé qu'un système prévoyant une variation des taux de change en fonction du marché peut permettre à l'économie de s'ajuster plus facilement aux chocs.

En plus le système joue un rôle important au sein d'un ordre commercial et financier libéralisé et fondé sur le marché.

Il a souligné en outre qu'un taux de change flexible a beaucoup aidé le Canada, même si l'appréciation d'environ 35% du huard par rapport au billet vert depuis le début de 2003 a rendu la vie difficile aux entreprises canadiennes, particulièrement celles qui exportent vers les États-Unis.

Un taux de change flottant ne convient pas nécessairement à toutes les économies, a toutefois tenu à préciser M. Dodge.

Le Canada a adopté le régime des changes flottants en 1950 se dissociant de la politique des institutions de Bretton Woods qui privilégiaient la fixité des changes.