À la barre d'Investissement Québec depuis moins d'un an, Jacques Daoust entend sortir des sentiers battus.

À la barre d'Investissement Québec depuis moins d'un an, Jacques Daoust entend sortir des sentiers battus.

Pour créer des emplois au Québec, il souhaite appuyer des entreprises installées ici et qui sont désireuses de faire des investissements à l'étranger, dans les pays émergents.

M. Daoust a souligné mercredi, à l'occasion d'une allocution prononcée devant le Conseil des relations internationales de Montréal, que le gouvernement fédéral agit déjà de la sorte, par le biais d'Exportation et Développement Canada qui, en 2006, a appuyé des investissements canadiens directs à l'étranger de 6 G$, notamment en Chine.

Il a soutenu que si une entreprise québécoise doit investir en Chine pour permettre la réalisation au Québec d'un projet à forte valeur ajoutée, Investissement Québec devrait pouvoir l'aider.

M. Daoust s'inquiète cependant de ce que pourrait être la réaction des Québécois devant une telle stratégie, particulièrement au moment où des entreprises ferment leurs portes et que des centaines de Québécois perdent leur emploi.

Il croit qu'il serait en mesure de convaincre la population québécoise du bien-fondé de cette avenue s'il arrivait avec des projets présentés de façon transparente.