Arrivé il y a un an dans la foulée de la fermeture des usines Cleyn & Tinker et Huntingdon Mills, le producteur de pommes de terre congelées précuites Maison Russet annonce le parachèvement de la phase I de son installation, qui crée 35 nouveaux emplois et représente des investissements de 10 M$.

Arrivé il y a un an dans la foulée de la fermeture des usines Cleyn & Tinker et Huntingdon Mills, le producteur de pommes de terre congelées précuites Maison Russet annonce le parachèvement de la phase I de son installation, qui crée 35 nouveaux emplois et représente des investissements de 10 M$.

La mise en branle de la phase II, qui consiste en l'optimisation de l'espace occupé (35 000 pieds carrés), devrait ajouter 45 emplois d'ici juin. D'ici trois ans, c'est 200 personnes qui devraient être à l'emploi de Maison Russet, et 25 M$ supplémentaires investis, alors que l'entreprise occupera l'entièreté des 85 000 pieds carrés de l'usine, dont elle se portera bientôt acquéreur.

«Nous sommes très satisfaits de notre implantation à Huntingdon», a affirmé Léopold Moyen, pdg de l'entreprise, qui a vanté la qualité et l'implication de la main-d'oeuvre disponible.

«Il aurait été difficile de trouver ailleurs aussi rapidement des employés aussi dévoués», a-t-il fait valoir, tout en indiquant s'attendre à des difficultés de recrutement plus grandes dans la prochaine phase de croissance, à mesure que le trou laissé par la fermeture de la Cleyn & Tinker et de la Huntingdon Mills se résorbe.

Un an après la fermeture, le coloré maire de la municipalité, Stéphane Gendron, estimait avoir déjà récupéré 500 emplois sur 800 emplois perdus, après que la ville eut racheté les usines pour 1,7 M$ et les eut louées à différents groupes. Ce dernier a par ailleurs annoncé qu'une entreprise de Montréal aurait 250 nouveaux emplois à offrir le 24 février prochain, lors d'une séance de «speed-dating» à la polyvalente Arthur-Pigeon visant à combler des postes dans un futur centre de contact clients.

Coentreprise entre les investisseurs ontariens Glen Comeau, Paul Jeffrey (ancien de Cara), l'américaine CGM et la québécoise Patate provinciale, Maison Russet se spécialise dans les produits de niche à faibles volumes, comme la patate sucrée («sweet potato»), épicée, de coupe spéciale ou farcie.

Ses clients sont les marchés d'alimentation (Loblaw, Sobeys, Metro...), des chaînes de restaurants ou encore des plus gros joueurs de l'industrie de la pomme de terre, avec qui elle noue des partenariats temporaires.