Ayant accru sa perte du quatrième trimestre de 70%, DiagnoCure (T.CUR) lance un train de mesures afin de réduire ses dépenses de 3 M$ par année.

Ayant accru sa perte du quatrième trimestre de 70%, DiagnoCure [[|ticker sym='T.CUR'|]] lance un train de mesures afin de réduire ses dépenses de 3 M$ par année.

Lors de la période de trois mois qui s'est terminée le 31 octobre, le spécialiste du dépistage du cancer a perdu 1,72 M$ ou 5 cents par action. Selon la direction, c'est conforme aux prévisions de l'entreprise.

Les revenus ont diminué de 13,4% par rapport à la même période l'an dernier pour s'établir à 1,19 M$.

Les espèces et placements ont aussi enregistré une chute, soit de 19% à 18 M$.

Devant une situation qui se corse, L'entreprise de Québec sort le couperet et veut se recentrer.

Elle met fin à ses activités dans les tests cellulaires. Elle cesse aussi les améliorations à son produit pour le cancer de la vessie ImmunoCyt, en plus d'y réduire les efforts de marketing.

Cette dernière décision suite à la décision de retirer le soutien financier à la filiale française Samba, impliquée dans un projet de logiciel lié à l'ImmunoCyt.

La recherche et le développement, les ventes et le marketing ne sont pas épargnés car les effectifs y seront diminués.

La restructuration entraînera une charge de 900 000 $ au premier trimestre 2007. Une partie des économies de 3 M$ sera redirigée vers les tests moléculaires destinés aux marché de l'oncologie.

John Schafer, PDG de DiagnoCure depuis août dernier, croit que le coup de barre était nécessaire.

«Ces changements, dit-il, vont nous permettre de consolider nos compétences en recherche dans les axes scientifiques que DiagnoCure a choisis, tout en fournissant une pierre d'assise solide sur laquelle la société continuera de croître comme chef de file canadien et joueur mondial dans les tests diagnostiques in vitro du cancer.»

Pas d'inquiétude

Il ne faudrait toutefois pas s'inquiéter quant à la situation de l'entreprise et son choix sur l'ImmunoCyt qui est pèse peu dans la balance, dit Hugues Bourgeois, analyste à la Financière Banque Nationale.

Un test pour le cancer de la prostate a beaucoup plus de potentiel, selon M. Bourgeois.

«Le créateur de valeur, dit-il, c'est le PCA3, un produit qui justifie amplement notre cours cible (NDLR: 8 $ sur 12 mois) pour le titre. Gen-Probe a récemment mentionné que c'est une occasion de marché qui représente 500 M$ US.»

L'analyste maintient sa recommandation d'achat «mieux que le marché» (outperform).

Le titre de DiagnoCure perdait 6,7% à 4 $ mercredi après-midi à la Bourse de Toronto.