Les recettes publicitaires des radiodiffuseurs privés ont augmenté de 5,3% l'an dernier au Canada pour atteindre 1,4 G$.

Les recettes publicitaires des radiodiffuseurs privés ont augmenté de 5,3% l'an dernier au Canada pour atteindre 1,4 G$.

Statistique Canada précise que ce taux de croissance est légèrement inférieur à la moyenne de 5,7% observée au cours des cinq dernières années. Il est aussi beaucoup plus faible que le taux de 8,7% enregistré en 2005, une année particulièrement faste pour l'industrie de la radio.

Malgré cette baisse de rendement, le doyen des médias électroniques a continué de produire des bénéfices considérables. En 2006, la radio a généré des bénéfices de 284 M$ avant intérêts et impôts, en hausse de 0,4% par rapport à 2005.

La marge bénéficiaire de 20% est la troisième plus élevée enregistrée au cours des 40 dernières années après celles observées en 2005 (21%) et en 1971 (20,5%).

Les résultats sont cependant forts différents selon la langue de diffusion. Les stations anglophones ont enregistré la marge bénéficiaire la plus élevée (22%), suivies des stations francophones (11,5%) et des stations ethniques (8,3%).

L'agence fédérale explique que le principal avantage des stations de langue anglaise vient du fait qu'elles consacrent une proportion plus faible de leurs revenus à la programmation et à l'administration.

La radio AM a réalisé en 2006 des bénéfices avant intérêts et impôts pour une quatrième année consécutive après avoir subi des pertes de 1990 à 2002. Ces bénéfices ont atteint 17,6 M$ en 2006, en hausse de 29,7% par rapport à 2005. Toutefois, près d'une station sur deux n'a pas fait ses frais.

La bande FM continue de connaître du succès. Les recettes publicitaires du segment ont grimpé de 5,6% par rapport à l'année précédente pour atteindre 1,1 G$.

La marge bénéficiaire de 24,2% avant intérêts et impôts réalisée en 2006 est semblable à celles affichées au cours des cinq années précédentes. Parmi les stations FM, 7 stations sur 10 ont réalisé des bénéfices en 2006, soit un peu moins qu'en 2005. L'afflux de nouvelles stations explique ce phénomène.