Ultramar se dit satisfaite du rapport du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement qui est favorable à son projet de construire un pipeline de 238 kilomètres entre Lévis et Montréal-Est pour le transport de produits pétroliers.

Ultramar se dit satisfaite du rapport du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement qui est favorable à son projet de construire un pipeline de 238 kilomètres entre Lévis et Montréal-Est pour le transport de produits pétroliers.

Le BAPE, qui a rendu public son rapport lundi, considère notamment qu'il est plus avantageux d'acheminer par oléoduc ces produits pétroliers que de les transporter par train ou par bateau, comme cela se fait actuellement.

Le directeur aux affaires publiques chez Ultramar, Michel Martin, souligne qu'une étape importante vient d'être franchie mais qu'il reste encore beaucoup de travail à faire.

M. Martin souligne notamment que le BAPE n'a pas voulu se prononcer sur le tracé à privilégier pour le passage de l'oléoduc.

Le porte-parole d'Ultramar a toutefois indiqué que cette difficulté n'est pas majeure. Il a admis que l'entreprise doit convaincre des intervenants d'un terrain boisé protégé de Verchères, en Montérégie, du bienfait de ce tracé.

M. Martin précise que si Ultramar contourne cette zone, l'oléoduc se rapprochera des zones habitées, ce qui est contraire aux objectifs des commissaires du BAPE.

Ultramar devra compenser d'ailleurs la perte de milieux boisés dans toutes les régions touchées par son projet.

Le pipeline relierait la raffinerie d'Ultramar à Lévis à la métropole. Il nécessiterait l'achat ou la location de droits de passages sur 697 propriétés. Le projet est évalué à 232,4 M$.

Ultramar prévoit son entrée en service au début de 2009.