J.K. Rowling vient de faire la première lecture de Harry Potter and the Deathly Hallows au Musée d'histoire naturelle de Londres.

J.K. Rowling vient de faire la première lecture de Harry Potter and the Deathly Hallows au Musée d'histoire naturelle de Londres.

Pour l'auteure britannique, il s'agit de l'aboutissement de deux années de travail.

Deux années... payantes! Selon les estimations de La Presse Affaires, J.K. Rowling pourrait empocher pas moins de 235 M$ CA en redevances pour son dernier livre.

Des revenus qui s'ajouteront à sa fortune personnelle évaluée à 1 milliard $ US par le magazine américain Forbes.

Le contrat liant l'auteur à son éditeur étant confidentiel, personne ne sait combien J.K. Rowling recevra véritablement pour son dernier livre.

«Dans la plupart des contrats, même ceux des auteurs les plus connus, on prévoit 10% sur les 5000 premiers exemplaires, 12,5% sur les 5000 exemplaires suivants et 15% sur le reste des exemplaires», dit Bruce Westwood, propriétaire de l'agence littéraire Westwood Creative Artists à Toronto, qui représente notamment Yann Martel.

Comme la moitié des livres de Harry Potter sont vendus au cours des 48 premières heures, J.K. Rowling devrait gagner 117,5 M$ CA ce week-end.

Elle ne recevra toutefois pas un chèque de ce montant lundi matin car elle a déjà touché une bonne partie de ses redevances sous forme d'avance de son éditeur.

«Plus l'auteur est connu, plus il est capable d'aller chercher une avance intéressante, dit M. Westwood. L'avantage, c'est qu'une avance – dont un tiers est versé la signature du contrat, un autre tiers à la fin de l'écriture et le dernier tiers au lancement du livre – est un montant garanti. Si le livre n'obtient pas de succès commercial, l'auteur a quand même droit à son argent.»

Notes (en petits caractères): Afin d'estimer les redevances reçues par J.K. Rowling pour Harry Potter and the Deathly Hallows, La Presse Affaires a pris pour acquis qu'elle avait droit à 15% du prix de vente du livre.

Nous avons utilisé la moyenne du prix de vente des librairies Barnes & Noble (États-Unis) et Waterstone's (Royaume-Uni), qui sont situées dans les deux marchés les plus importants de Harry Potter.

Nous avons aussi tenu compte de la hausse de 17% des ventes annoncée par l'éditeur britannique Bloomsbury comparativement au tome précédent, qui a été vendu à 65 millions d'exemplaires.

Selon l'éditeur canadien Raincoast, la moitié des livres de Harry Potter sont vendus au cours du premier week-end au Canada et aux États-Unis.

Pour les fins de notre calcul, nous avons considéré que la même proportion s'appliquait à l'ensemble des livres vendus à travers le monde. Selon La Presse Affaires, il s'agit d'estimations très conservatrices.