À Londres, le baril de pétrole Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre gagnait 15 ¢, à 77,12 $ US, après un sommet à 77,98 $ US en matinée.

À Londres, le baril de pétrole Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre gagnait 15 ¢, à 77,12 $ US, après un sommet à 77,98 $ US en matinée.

Le baril a franchi vendredi les 76 dollars à New York, dopé par la demande américaine d'essence, la vigueur de la croissance chinoise, et l'intense spéculation des fonds.

Le baril de light sweet crude pour livraison en août a touché un nouveau plus sommet, depuis le 8 août 2006, à 76,10 $ US.

Le dépassement des records historiques de l'an dernier ne relève désormais plus de la fiction, estiment les analystes. «Nous nous attendons à ce que le light sweet crude atteigne ou dépasse même ses records historiques», affirment les analystes de la banque Barclays Capital.

Le marché est taraudé depuis plusieurs semaines par la crainte que les raffineries américaines ne répondent pas à la demande américaine d'essence, qui atteint son pic annuel au moment des grands déplacements automobiles de l'été.

Les chiffres du département américain de l'Énergie ont fortement ravivé cette crainte mercredi. Les stocks d'essence ont baissé la semaine dernière, contre les attentes du marché. Ils sont inférieurs de 4,5% à leur niveau de l'an dernier.

Parallèlement, la consommation d'essence a avoisiné 9,710 millions de barils par jour la semaine dernière, son deuxième plus haut niveau historique.

Plus généralement, les acteurs du marché estiment de plus en plus précaire l'équilibre mondial entre offre et demande de pétrole.

Comme l'Agence internationale de l'Energie (AIE), qui défend les intérêts des pays consommateurs de pétrole, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) anticipe une demande de pétrole très importante en 2007.