Les cours de ressources naturelles semblent bien avoir atteint leur sommet, selon les économistes de la Banque de Montréal.

Les cours de ressources naturelles semblent bien avoir atteint leur sommet, selon les économistes de la Banque de Montréal.

L'an dernier, les titres qu'utilise la banque pour établir son indice des ressources ont battu leur record pour une quatrième année de suite.

Vendredi, dans un aperçu mitigé pour 2007, l'économiste Earl Sweet croit que ce constat de plafonnement n'est qu'un «petit pas en arrière», quand il est comparé à la progression moyenne de 18 % survenue lors des quatre dernières années.

«La volatilité a augmenté vivement en 2006 et il est probable qu'elle restera forte en 2007 car les fonds de couverture et autres vont continuer d'influencer fortement le marché des ressources naturelles», écrit-il.

Cependant, «le robuste élan à la hausse de l'indice est probablement arrivé à son terme».

En décembre déjà, cette jauge des ressources à la Banque de Montréal donnait une lecture en baisse de 3,6 %, par rapport à décembre 2005.

Le sous-indice des hydrocarbures larguait 22 % en écart annuel. Par contre, celui des mines et métaux s'appréciait de 47 %.

Jadis chef de file des ressources, le duo pétrole et gaz restera sous pression baissière durant toute l'année, selon l'analyse de l'économiste.