Le constructeur aéronautique américain Boeing (BA) a annoncé mercredi le report de 6 mois des premières livraisons de son avion de ligne de nouvelle génération 787 Dreamliner, désormais prévues fin novembre ou en décembre 2008, au lieu de mai 2008.

Le constructeur aéronautique américain Boeing [[|ticker sym='BA'|]] a annoncé mercredi le report de 6 mois des premières livraisons de son avion de ligne de nouvelle génération 787 Dreamliner, désormais prévues fin novembre ou en décembre 2008, au lieu de mai 2008.

Le titre de l'entreprise était en baisse de 3,38 $ ou 3,3 % à 98,07 $ à la Bourse de New York après l'annonce de la nouvelle.

Il a également à nouveau reporté le premier vol du long-courrier à fin mars 2008.

Déjà, début septembre, Boeing avait repoussé ce vol de deux mois, entre mi-novembre et mi-décembre au lieu de fin septembre comme prévu initialement.

Le groupe a précisé que ces reports n'auraient pas de conséquences sur ses résultats et a maintenu ses prévisions pour 2007 et pour 2008.

L'action chutait cependant mercredi matin de 3% vers 16H00 GMT à 98,41 dollars.

«Nous sommes déçus du changement de calendrier annoncé aujourd'hui», a déclaré dans un communiqué le PDG Jim McNerney.

«Malgré les défis auxquels nous sommes confrontés, nous restons confiants dans le design du 787 et les innovations fondamentales qui le fondent», a-t-il ajouté.

Début septembre, le groupe, sous pression depuis plusieurs mois pour tenir le calendrier de ce programme aux méthodes de production complexes, avait admis buter sur deux problèmes dans l'assemblage final de son futur avion de ligne.

Ce report est un revers pour Boeing, qui faisait jusqu'ici figure de brillant élève par rapport à son grand rival Airbus, avec lequel il rivalise pour le leadership mondial de cette industrie.

L'avionneur européen a pour sa part souffert d'une série de retards depuis 2006 dans le développement de ses deux nouveaux avions de ligne, l'A380 et l'A350, destinés comme le Dreamliner, à renouveler le parc aérien mondial.

Ces difficultés ont entraîné une valse des patrons chez Airbus et sa maison-mère EADS, une restructuration chez Airbus et des résultats en berne pour