C'est un retour aux sources pour l'écologiste de renom Steven Guilbeault.

C'est un retour aux sources pour l'écologiste de renom Steven Guilbeault.

Il quitte finalement Greenpeace pour l'organisme Équiterre, qu'il a cofondé il y a près de 15 ans.

Il agira comme porte-parole pour cet organisme clairement orienté vers les petits gestes environnementaux dans les domaines du transport, de l'alimentation et de l'énergie.

«Je ferai le pont entre l'approche un geste à la fois et l'action collective, a-t-il précisé. Je travaillerai aussi avec les villes et les gouvernements.»

Celui qui aura passé 10 ans au sein de Greenpeace, groupe écolo établi à Toronto qu'il quittera le 15 septembre, s'occupera toujours des changements climatiques.

Il fera ainsi la promotion de la réduction de la dépendance au pétrole tout en poursuivant son travail de lobbying auprès des gouvernements.

Nouvel analyste pour le réseau TVA, M. Guilbeault ne croit pas que cela entre en conflit avec sa fonction de porte-parole auprès des médias. D'autant plus qu'il est également chroniqueur au quotidien Métro et à l'émission À voile et à vapeur de Radio-Canada.

Il précise d'ailleurs avoir écrit pour La Presse pendant quelques mois dans le passé sans que cela nuise à son travail au sein de Greenpeace.

Né en 1970, Steven Guilbeault est titulaire d'un baccalauréat en science politique avec mineure en sciences religieuses de l'Université de Montréal.

Il a pris une grande place dans les médias cette année en raison de sa grande connaissance du dossier des changements climatiques acquise notamment lors des rencontres internationales des Nations unies sur la question, qu'il suit religieusement.