La crise forestière est loin d'être terminée et près d'une centaine d'autres entreprises pourraient fermer leurs portes d'ici la fin de l'année, entraînant des pertes d'emplois, craint le Conseil de l'industrie forestière (CIFQ).

La crise forestière est loin d'être terminée et près d'une centaine d'autres entreprises pourraient fermer leurs portes d'ici la fin de l'année, entraînant des pertes d'emplois, craint le Conseil de l'industrie forestière (CIFQ).

Pas moins d'une entreprise sur quatre des quelque 350 entreprises qui vivent de la forêt québécoise sera victime avant longtemps du nécessaire processus de restructuration de cette industrie, a prédit jeudi le président du CIFQ, Guy Chevrette, en point de presse, en lançant un appel au gouvernement Charest pour qu'il amortisse le choc.

«Si on ne fait rien, il en fermera quatre sur quatre», a-t-il soutenu, en demandant à Québec de procéder au cours des prochains mois au transfert des volumes de bois d'une usine à une autre, en vue de favoriser des regroupements et des fusions, dans un contexte où le Québec compte un trop grand nombre d'usines pour les besoins du marché.

Dans certaines régions, il y aurait une usine sur deux qui serait de trop, selon lui.

Déjà, le CIFQ calcule que depuis le début de la crise près de 12 000 emplois ont été perdus dans ce secteur d'activités.

M. Chevrette a fait cette sortie peu avant que le ministre des Ressources naturelles, Claude Béchard, s'adresse, sur l'heure du midi, aux membres du CIFQ réunis en congrès à Québec.