Le malheureux décès de l'ex-PDG de Cinar, Micheline Charest, est un accident «évitable», selon le coroner Jacques Ramsay.

Le malheureux décès de l'ex-PDG de Cinar, Micheline Charest, est un accident «évitable», selon le coroner Jacques Ramsay.

Micheline Charest est décédée à l'âge de 51 ans en avril 2004 pendant une chirurgie esthétique à la Clinique de chirurgie esthétique Notre-Dame à Montréal.

Elle est morte parce qu'on aurait trop tardé à composer le 9-1-1, selon les conclusions du coroner rapportées par le Journal de Montréal.

Le coroner recommande d'ailleurs une série de mesures pour éviter qu'un pareil cas se reproduise.

Le 13 avril 2004 vers 18h30, on a noté des problèmes respiratoires chez la patiente après qu'on lui eut retiré le tube qui lui permettait de respirer pendant l'opération.

Les ambulanciers d'Urgence-Santé n'ont toutefois été appelés qu'à 19h15 ce soir-là.

Le coeur de Micheline Charest s'est remis à battre à 19h47, mais elle a succombé le lendemain en fin d'après-midi.

Le coroner Ramsay demande que le personnel de la clinique soit mieux préparé à une urgence et demande à l'Ordre des infirmières d'enquêter sur le travail des infirmières qui auraient tardé à poser un diagnostic et à prévenir le spécialiste de garde.

L'anesthésiste en charge, Maurice Trahan, aurait lui aussi sa part de responsabilité puisqu'il n'a pas été en mesure de réanimer la patiente.

Il a pris sa retraite en mai 2004, soit quelques semaines après le décès de Micheline Charest.

La famille de Micheline Charest espère que le dépôt du rapport du coroner mène à des accusations criminelles.