Sauvé de la faillite en juin dernier, le fabricant de planchers en bois franc Ribeyron a jusqu'au 5 décembre pour verser les 400 000 $ qu'il doit à ses 160 créanciers ordinaires, Ces derniers ont accepté de recevoir seulement 0,13 $ par dollar que l'entreprise riponnaise leur devait.

Sauvé de la faillite en juin dernier, le fabricant de planchers en bois franc Ribeyron a jusqu'au 5 décembre pour verser les 400 000 $ qu'il doit à ses 160 créanciers ordinaires, Ces derniers ont accepté de recevoir seulement 0,13 $ par dollar que l'entreprise riponnaise leur devait.

La proposition concordataire, acceptée par 97 % des créanciers, en juin derniers, stipulait que l'entreprise avait 90 jours, à compter de la date d'homologation de la proposition par le juge, pour verser ces 400 000 $ qui doivent obligatoirement venir d'un bailleur de fonds externe à l'entreprise.

"On s'était entendu avec un bailleur de fonds, mais, après l'examen de notre budget, il voulait négocier une nouvelle entente et le créancier à long terme a refusé. L'investisseur potentiel s'est donc retiré du projet après deux mois. Nous avons cependant trouvé un autre bailleur de fonds potentiel qui analyse présentement nos livres comptables", a indiqué Serge Villeneuve, contrôleur chez Ribeyron.

Pas d'autre choix

Si l'entreprise ne réussit pas à conclure une entente avant le 5 décembre pour payer ses créanciers, elle n'aura pas d'autre choix que de fermer boutique.

La production à l'usine de Ripon est arrêtée depuis maintenant deux mois et elle ne pourra reprendre sans le versement de ces 400 000 $ aux créanciers. M. Villeneuve est confiant que la relance se concrétisera.

"Ce qui joue un peu en notre faveur, c'est la période de l'année. En novembre et décembre, les ventes de planchers de bois sont toujours à la baisse. Donc, le délai va nous permettre de rebâtir la base de notre clientèle pour nous préparer pour la relance au printemps 2008, alors que les affaires sont à la hausse à cette période", souligne M. Villeneuve.

Il craint cependant qu'en attendant la reprise des activités, certains de ses 65 employés ne décident de se trouver un autre travail ailleurs.