Ses produits lui donnent une image très traditionnelle: Stella-Jones (T.SJ) vend principalement des poteaux d'électricité et des dormants de chemin de fer.

Ses produits lui donnent une image très traditionnelle: Stella-Jones [[|ticker sym='T.SJ'|]] vend principalement des poteaux d'électricité et des dormants de chemin de fer.

Mais ses stratégies d'expansion et d'acquisitions, au Canada et aux États-Unis, en font un modèle du genre aux yeux de plusieurs analystes.

La société montréalaise qui est devenue publique en 1994 possède 15 usi-nes au Canada et dans trois États américains. Son titre a plus que doublé de valeur au cours de la dernière année et résiste très bien à l'examen sous l'angle de la valeur économique ajoutée.

Stella-Jones oeuvre dans le domaine des produits de bois traité sous pression. Elle se spécialise dans la fourniture de poteaux aux sociétés publiques d'électricité et de télécommunications, à l'échelle nationale et internationale.

Ses produits constituent un élément essentiel dans l'exploitation des réseaux d'énergie et des systèmes de transport et d'infrastructure.

On dénombre relativement peu de fabricants de ces produits en Amérique du Nord et peu d'entre eux exploitent des activités sur une aussi grande échelle d'un point de vue géographique et quant au nombre d'usines.

Le produit est donc simple et la trajectoire stratégique l'est également.

Les dirigeants se concentrent avec détermination sur leurs activités principales et les acquisitions dans leurs marchés cibles traditionnels.

Les écarts croissants de performance montrent que cette stratégie est la bonne. La valeur économique ajoutée (1) est toujours positive et fortement en croissance. La valeur marchande ajoutée (1) en pourcentage de la valeur marchande est de plus de 70 % et en croissance. C'est une mesure cumulative de la performance corporative.

Le partage de la valeur marchande entre la valeur des activités courantes et la valeur des opportunités de croissance est respectivement de 78 % et de 22 %.

C'est donc dire que plus des trois quarts de la valeur de l'entreprise est attribuée à la valeur de ses éléments d'actif en place. Il y a donc encore du potentiel de création de valeur pour les actionnaires.