Le gouvernement du Québec accorde une aide financière de 250 000 $ aux activités de relance de l'usine Goodyear (GT) de Salaberry-de-Valleyfield, en Montérégie.

Le gouvernement du Québec accorde une aide financière de 250 000 $ aux activités de relance de l'usine Goodyear [[|ticker sym='GT'|]] de Salaberry-de-Valleyfield, en Montérégie.

Le montant a été octroyé à la suite d'une rencontre de travail qui a eu lieu le 10 janvier dernier entre des représentants gouvernementaux et le Comité de relance de l'usine.

Goodyear a annoncé le 4 janvier dernier qu'elle prévoyait cesser la production de pneus à Valleyfield et transformer son usine en centre de production de caoutchouc.

L'usine emploie actuellement 1000 personnes, alors que le futur centre n'aura recours qu'aux services d'environ 200 personnes.

Du montant de 250 000 $ accordé par le provincial, 100 000 $ seront versés au Comité de relance de l'usine en vue de soutenir ses activités.

Le reste, soit 150 000 $, servira à financer la réalisation des études et des plans d'affaires requis pour la concrétisation des projets d'investissements proposés par le comité.

Quelques jours après l'annonce de la décision de Goodyear, le gouvernement fédéral a donné l'assurance au maire de Salaberry-de-Valleyfield, Denis Lapointe, qu'il était prêt à contribuer à la relance de l'usine en injectant une somme pouvant aller jusqu'à 100 000 $.

Mercredi, le porte-parole de l'opposition officielle en matière de développement économique et de finances, François Legault, s'est dit déçu de la réaction du gouvernement Charest à la suite de la fermeture de l'usine Goodyear.

«C'est une situation grave qui commande que le gouvernement du Québec s'implique réellement et activement, bien au-delà de l'annonce à laquelle nous avons eu droit ce matin», a déclaré dans un communiqué M. Legault.