Les hausses salariales varieront plus que jamais d'une province à l'autre, en 2008, indique une nouvelle étude annuelle publiée jeudi par Morneau Sobeco.

Les hausses salariales varieront plus que jamais d'une province à l'autre, en 2008, indique une nouvelle étude annuelle publiée jeudi par Morneau Sobeco.

Selon le document de la firme de consultants, le budget moyen d'augmentation salariale prévu par les employeurs canadiens pour l'année prochaine est de 3,7 %.

Les hausses les plus substantielles sont prévues en Alberta, avec une moyenne de 4,3 %, pour le personnel d'opération et de production, et de 5,6 %, pour les cadres, avant les augmentations liées aux promotions.

Les entreprises du secteur de l'extraction minière et de l'extraction de gaz prévoient accorder les augmentations de salaire les plus élevées au pays, soit 4,3 % pour toutes les catégories de postes, sans tenir compte des hausses liées aux promotions.

Les plus faibles augmentations de salaire seront vraisemblablement accordées par les fabricants de papier ou de produits en bois, avec des augmentations moyennes prévues de 1,7 % pour le personnel d'opération et de production et de 2,1 % pour les cadres.

L'enquête, réalisée au Canada entre les mois de juin et d'août, a permis de recueillir le point de vue de 335 entreprises comptant un total de plus de 900 000 employés.

Le manque de personnel influence grandement les augmentations salariales dans l'Ouest canadien, indique l'étude.

Dans cette région, le tiers des participants à l'enquête prévoient accroître considérablement leur personnel en 2008, tandis que moins de 10 % des participants du centre du Canada prévoient faire de même.

De plus, près des trois quarts des participants de l'Ouest canadien - et environ la moitié des participants du centre du Canada - ont indiqué que le recrutement d'employés possédant des compétences recherchées est l'un de leurs principaux enjeux en matière de ressources humaines.

Du côté de l'assurance collective, l'étude de Morneau Sobeco indique que les coûts des soins de santé et la gestion des coûts d'invalidité sont encore les principales priorités des employeurs en 2008, et ce, même si la proportion d'employeurs ayant indiqué que ces coûts sont leur principale priorité est passée de près de 60 %, il y a deux ans, à 45 % cette année.

Selon Keith Morrallee, associé au bureau de Toronto de la firme de consultants, ces augmentations moins élevées sont le résultat d'un «plus faible délestage des coûts assumés par les régimes publics, de même que par une diminution du nombre de nouveaux médicaments considérés comme une découverte».

Par ailleurs, près de 10 % des employeurs participants qui offrent des régimes de retraite à prestations déterminées ont indiqué que leur régime n'était plus offert aux nouveaux employés depuis deux ans, et à peu près le même nombre d'employeurs ont indiqué que leur régime ne sera vraisemblablement plus offert aux nouveaux employés à compter de l'an prochain.