Il n'y a pas de pénurie de soudeurs-assembleurs dans la région de Sherbrooke, rapporte l'économiste et analyste de marché au bureau régional d'Emploi-Québec, Gilles Lecours.

Il n'y a pas de pénurie de soudeurs-assembleurs dans la région de Sherbrooke, rapporte l'économiste et analyste de marché au bureau régional d'Emploi-Québec, Gilles Lecours.

Toutefois, a-t-il ajouté, c'est un marché hautement compétitif où les travailleurs peuvent choisir leur employeur.

"Il y a plusieurs phénomènes qui se vivent en même temps et qui font que des entreprises peuvent, effectivement, avoir de la misère à recruter des travailleurs dans ce domaine", a expliqué M. Lecours.

Ainsi, par exemple, on a constaté que plusieurs soudeurs-assembleurs ont quitté la région, attirés par les perspectives d'emploi fort rémunérateur qui se dressent autour de l'exploitation des sables bitumineux de l'Alberta.

Ensuite, d'enchaîner M. Lecours, la compétition est forte parmi les entreprises de la région afin d'attirer les meilleurs travailleurs spécialisés.

"Tout peut dépendre des conditions de travail et des salaires qu'est en mesure de leur offrir un employeur. Les travailleurs seront également plus enclin à accepter une offre d'emploi qui semble davantage permanente qu'ailleurs."

En Estrie, en 2004, il y avait autour de 1000 soudeurs-assembleurs en emploi. Le salaire annuel moyen de ces travailleurs étaient de 29 000 $ alors qu'il atteint 32 000 $ dans l'ensemble du Québec.

"Les écarts de salaire peuvent expliquer pourquoi certaines entreprises peuvent éprouver de la difficulté à recruter", a-t-il affirmé.