Les employés en lock-out du Journal de Québec pourront poursuivre la publication et la distribution du «MédiaMatinQuébec», tout comme la vente de publicité dans ses pages.

Les employés en lock-out du Journal de Québec pourront poursuivre la publication et la distribution du «MédiaMatinQuébec», tout comme la vente de publicité dans ses pages.

Dans une décision unanime, trois juges de la Cour d'appel du Québec ont rejeté l'appel de Quebecor/Sun Media, contestant la décision du 10 mai dernier de la Cour supérieure, qui avait refusé d'émettre une ordonnance d'injonction interlocutoire à l'encontre du quotidien créé par les employés en lock-out.

Dans son argumentation, l'avocate de Quebecor avait insisté sur le fait que, même en lock-out, les employés avaient toujours une obligation de loyauté envers leur employeur.

Le porte-parole des trois syndicats en conflit, Denis Bolduc, se réjouit de cette décision, estimant du même souffle que le conflit ne se règlera pas devant les tribunaux, mais bel et bien à la table de négociations.

Les employés de bureau et de la rédaction du Journal de Québec sont sous le coup d'un lock-out depuis le 22 avril dernier. En solidarité avec leurs collègues, les employés de l'imprimerie ont décidé de déclencher une grève.