Le ralentissement du marché du logement aux États-Unis forcera l'industrie canadienne du bois à réduire «fortement» sa production. Cela grugera les bénéfices des compagnies pour une troisième année de suite en 2007.

Le ralentissement du marché du logement aux États-Unis forcera l'industrie canadienne du bois à réduire «fortement» sa production. Cela grugera les bénéfices des compagnies pour une troisième année de suite en 2007.

C'est l'avertissement donné mardi par une note de conjoncture de l'institut Conference Board du Canada, consacrée à ce secteur.

Estimés à 1,5 G$ pour cette année, les profits se replient depuis leur plus haut niveau de 2004 (3,9 G$). Ils resteront «dans la fourchette des valeurs normales» pour le secteur, indique le Conference Board.

Les effets du ralentissement aux États-Unis «ne se sont pas encore entièrement manifestés», estime l'institut. La production va diminuer durant le premier semestre.

Cela entraînera les prix dans une «modeste progression», après leur effondrement de l'an dernier.

Si le marché résidentiel américain se renforce en 2008, la production et les prix obtenus par les sociétés canadiennes «retrouveront une certaine vigueur», avec des profits repassant le cap des 2 G$ d'ici 2010.

Cet estimé ne tient pas compte des droits à rembourser aux producteurs en vertu de l'accord bilatéral sur le bois d'oeuvre.