L'indice des prix des produits agricoles a fléchi à son niveau le plus bas depuis sept ans, a indiqué Statistique Canada, lundi.

L'indice des prix des produits agricoles a fléchi à son niveau le plus bas depuis sept ans, a indiqué Statistique Canada, lundi.

L'indice a atteint 92 en octobre, alors qu'il s'établissait à 94,1 le mois précédent.

Cette baisse est attribuable aux prix du bétail et des produits d'origine animale, qui ont encore chuté en octobre 2006 par rapport au même mois de l'année précédente.

Selon Statistique Canada, les prix du bétail et des produits d'origine animale ont baissé de 4,7 pour cent en octobre, comparativement à octobre 2005. Dans l'ensemble, le prix des cultures a diminué de 3,5 pour cent.

Cette baisse a touché l'ensemble des cultures, à l'exception de celle de la pomme de terre. Les prix des bovins et des veaux, des porcs et de la volaille ont régressé.

L'indice des bovins et des veaux a atteint son plus bas niveau depuis la réouverture de la frontière américaine au commerce restreint d'animaux vivants, en juillet 2005, ajoute Statistique Canada.

«Les prix des bovins et des veaux d'engraissement (ont subi) la pression de la hausse rapide des prix des céréales fourragères.»

Malgré sa quatrième chute mensuelle consécutive en octobre, l'indice des porcs, qui s'est chiffré à 73,8, était tout de même bien supérieur au creux de 66,1 enregistré en avril 2006.

Les exportations internationales de porcs ont atteint des niveaux inégalés en 2006, tandis que l'abattage au Canada a diminué.

Cependant, le prix de la pomme de terre a dégringolé de 12,1 pour cent en octobre par rapport à septembre. Statistique Canada mentionne que la production de 2006 a augmenté de 14,5 pour cent même si la surface cultivable demeurait identique.

Les prix des céréales, soutenus par l'affaiblissement des approvisionnements intérieur et international, ont augmenté en octobre, par rapport à septembre, la hausse atteignant 6,7 pour cent.

«Les mauvaises conditions de croissance qui ont sévi dans un bon nombre des principaux pays producteurs de blé sont à l'origine des prévisions de la très grande faiblesse des stocks de fermeture de blé», analyse Statistique Canada.