Ce sont les mauvais signaux pour Nokia, Motorola et Apple qui ont dominé la séance vendredi, les deux premières aux prises avec les difficultés de leur industrie, la dernière étant hantée par ses options d'achat d'actions.

Ce sont les mauvais signaux pour Nokia, Motorola et Apple qui ont dominé la séance vendredi, les deux premières aux prises avec les difficultés de leur industrie, la dernière étant hantée par ses options d'achat d'actions.

Motorola [[|ticker sym='MOT'|]] a dégringolé de 7,8% à 18,94 $ US à New York en raison d'un lourd avertissement sur ses états financiers.

Tard jeudi, le fabricant d'équipements électroniques et numéro deux du cellulaire révisait à la baisse ses prévisions de profits par action.

L'entreprise s'attend à un gain de 13 à 16 cents par action au quatrième trimestre alors que les analystes prévoient 39 cents par action. Les nouvelles données comprennent des charges exceptionnelles de 10 cents par action.

Déçue, Motorola annonce, avant même de dévoiler les résultats le 19 janvier, que les ventes ne sont pas assez bonne à son goût.

Le chef de fil de la fabrication de téléphones cellulaire, Nokia [[|ticker sym='NOK'|]], a aussi vu son action chuter au NYSE. Le titre a perdu 5,2% à 19,84 $ US.

L'entreprise est en guerre avec Motorola pour garder ses parts de marché et elle a récemment sabré dans les prix pour mieux pénétrer la Chine et l'Inde.

Aussi, jeudi, un analyste de la firme Credit Suisse a amputé ses prévisions financières et abaissé sa recommandation d'«achat» à «neutre» pour le fabricant.

De son côté, le manufacturier d'ordinateurs personnels Apple Computer [[|ticker sym='AAPL'|]] n'est pas sortier du marasme. Son action a reculé de 0,7% à 85,05 $ US au Nasdaq.

Rappelons que l'entreprise a été durement critiquée depuis quelques jours. Elle a vu son action fluctuer après avoir admis qu'elle a antidaté des options d'achat d'actions octroyées au fondateur et PDG Steve Jobs.

Cette pratique, qui fixe à l'option un prix antérieur (donc beaucoup plus bas que celui de la date d'émission) est répandue chez les géants technos de Silicon Valley.

Du côté des indices, le S&P/TSX ne s'est pas encore remis de la baisse des cours pétroliers qui s'est produite les journées précédentes. L'indice a perdu 75 points 12 477 vendredi.

Aux États-Unis, le Dow Jones a cédé 83 points à 12 398, le Nasdaq a reculé de 19 points à 2434 et le S&P 500 a fléchi de 8 points à 1409.