Un économiste de premier plan affirme que le marché canadien de l'immobilier pourrait s'accommoder sans problème d'une croissance du nombre d'hypothèques «exotiques», en dépit de l'effondrement du marché américain des hypothèques à risque.

Un économiste de premier plan affirme que le marché canadien de l'immobilier pourrait s'accommoder sans problème d'une croissance du nombre d'hypothèques «exotiques», en dépit de l'effondrement du marché américain des hypothèques à risque.

Benjamin Tal, économiste en chef chez Marchés mondiaux CIBC, a écrit dans un rapport rendu public lundi que les États-Unis traversaient actuellement une crise du crédit en raison de leur recours excessif à des produits hypothécaires atypiques - parmi lesquels un grand nombre vendus aux clients du marché des hypothèques à risque.

Les hypothèques jugées «exotiques» incluent celles prévoyant des taux d'intérêt de lancement peu élevés, le paiement des seuls intérêts ou encore des périodes d'amortissement de plus de 40 ans.

Les emprunteurs comptant de piètres antécédents en matière de crédit occupent 20% du marché hypothécaire américain, alors que les détenteurs d'hypothèques à risque ne représentent que 5% du marché au pays.