Le fabricant ontarien de pièces automobiles profite de ventes en augmentation dans le monde entier.

Le fabricant ontarien de pièces automobiles profite de ventes en augmentation dans le monde entier.

Les profits du géant du secteur de l'automobile Magna International [[|ticker sym='T.MGA.A'|]] ont atteint 262 M$ US au deuxième trimestre, soit 2,35 $ US par action, en hausse de 36% par rapport à 193 M$ US, ou 1,75 $ US par action, réalisés un an plus tôt.

Les revenus de l'entreprise ont augmenté de 6% pour s'établir à 6,7 G$ US au deuxième trimestre de l'exercice, contre 6,4 G$ US l'an passé.

La hausse des ventes est particulièrement marquée en Europe, avec une amélioration de 20% des revenus, due notamment à l'appréciation de l'euro face au dollar US.

Magna a accru ses revenus de 5% en Amérique du nord au cours du deuxième trimestre, dans un contexte défavorable, alors que les ventes de véhicules ont baissé de 2% sur ce marché par rapport au même trimestre un an plus tôt.

Les ventes sont cependant en légère baisse dans le secteur de l'assemblage de véhicules complets, et dans celui des outils et de l'ingénierie.

L'entreprise est toujours à l'affût pour d'éventuelles acquisitions, compte tenu de la tourmente dans le secteur automobile, a indiqué le chef de la direction de Magna, Donald Walker.

La société continuera à rechercher une diminution des coûts, a ajouté le dirigeant de Magna. Il a toutefois fait remarquer que l'ouverture de nouvelles usines en Europe de l'Est, en Asie et ailleurs est sujette à des problèmes de logistique, notamment la nécessité pour l'industrie automobile de pouvoir compter sur ses composantes quand elle en a besoin.

«Au cours des 15 prochaines années, on verra de plus en plus de fabricants automobiles déplacer leurs usines vers des régions où les coûts sont moindres, et quand ils se déplaceront nous devrons nous déplacer pour les appuyer», a poursuivi Walker.

«Nous poursuivrons la restructuration de certaines usines, et je crois que la majeure partie de nos nouveaux capitaux consacrés aux activités manufacturières de base seront dépensés dans ces régions, et ce sera donc un déplacement progressif», a-t-il prévenu.

À la Bourse de Toronto, mercredi, le titre clôturait à 84,78 $. Depuis un an, la valeur de l'action a oscillé entre 76 $ et 102 $.