Ottawa et Québec injectent chacun 15 M$ dans un ambitieux projet de recherche internationale en génomique, créant le consortium P-3-G, dont le siège social sera à Montréal.

Ottawa et Québec injectent chacun 15 M$ dans un ambitieux projet de recherche internationale en génomique, créant le consortium P-3-G, dont le siège social sera à Montréal.

L'objectif de P-3-G est d'harmoniser et de coordonner divers projets de recherche à grande échelle en épidémiologie génétique réalisés à travers le monde.

Le Québec a déjà jeté les bases d'un tel projet, intitulé CARTaGENE. Celui-ci amorcera bientôt une vaste collecte d'échantillons génétiques et de données de santé pour fins d'étude de quelque 20 000 Québécois âgés de 40 à 69 ans.

CARTaGENE est d'ailleurs l'un des initiateurs du projet P-3-G, «Projet public de génomique des populations».

Déjà 25 pays et 17 biobanques ont accepté de devenir membres de P-3-G, dont la présence à Montréal, en collaboration avec les efforts qui seront déployés par CARTaGENE, permettront la création d'une centaine d'emplois.

À long terme, le consortium P-3-G permettra d'augmenter et d'accélérer les possibilité d'avancées scientifiques, de mieux cerner les causes génétiques de la santé, d'identifier des populations à risque et d'agir de façon plus ciblée, et de favoriser une distribution plus appropriée des ressources en santé.

L'aide gouvernementale annoncée mardi dépasse les 30 M$ et sera complétée par d'autres sources de financement, ce qui permettra à P-3-G et CARTaGENE de disposer d'un budget de 34,5 M$ sur trois ans.

À terme, toutefois, le ministre québécois du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, Claude Bachand, a dit s'attendre à ce que les retombées émanant de ce projet totalisent 64 M$.