Ses conseils à point. Son écoute sans juger. Son aide sans attente de retour. Son savoir qu'il donnait à ceux qui voulaient apprendre. Il a tout fait, au meilleur de ses connaissances, pour permettre à son entourage d'évoluer à un niveau supérieur. Il a tout fait, et plus, ce qu'un fils ne pouvait rêver d'un père. Pour toutes ces raisons, mon père me manque énormément.

Ses conseils à point. Son écoute sans juger. Son aide sans attente de retour. Son savoir qu'il donnait à ceux qui voulaient apprendre. Il a tout fait, au meilleur de ses connaissances, pour permettre à son entourage d'évoluer à un niveau supérieur. Il a tout fait, et plus, ce qu'un fils ne pouvait rêver d'un père. Pour toutes ces raisons, mon père me manque énormément.

Mon père, c'est Lucien Lambert. Un homme droit. Un homme juste. Un homme bon. Un grand homme. Son coeur a cessé de battre mais jamais je n'oublierai qui est mon père.

Les deux mots qui ne cessent de résonner dans ma tête depuis son départ sont TOUJOURS et JAMAIS. Ces deux mots me sont insupportables. Mon père est parti pour TOUJOURS et JAMAIS je ne le reverrai.

À plusieurs reprises, tout au long de nos vies respectives, lors de discussions musclées ou de prises de bec, mon père avait tendance à me répéter "qu'on choisit ses amis, qu'on ne choisit pas ses parents". Un jour j'ai compris. J'ai compris que j'avais de la chance. J'ai eu la chance de ne pas avoir à choisir. Parce que jamais je n'aurais pu faire un choix mieux éclairé, plus judicieux. J'ai eu la très grande chance d'avoir Lucien Lambert comme père. Et, comble de chance, j'ai eu le temps de le lui dire avant son départ. Merci mon Dieu. Merci Papa.

Ton fils, François Lambert

Roxton Pond

© 2007 La Voix de l'Est. Tous droits réservés.