Le milliardaire américain Kirk Kerkorian, premier actionnaire individuel de General Motors (GM), a vendu le restant de sa participation dans le constructeur automobile américain, affirme le Wall Street Journal vendredi.

Le milliardaire américain Kirk Kerkorian, premier actionnaire individuel de General Motors [[|ticker sym='GM'|]], a vendu le restant de sa participation dans le constructeur automobile américain, affirme le Wall Street Journal vendredi.

Tracinda, la société d'investissements de M. Kerkorian, a décidé jeudi soir de vendre les 28 millions d'actions GM qui lui restaient, assure le quotidien en citant un proche du dossier.

Les parts ont été vendues pour un prix de 29,25 $ US à Bank of America, selon le quotidien.

Dans un document remis à la SEC, Tracinda avait précédemment annoncé sa décision de vendre 14 millions d'actions GM, ce qui avait ramené sa participation de 7,4% à 4,95% du capital.

C'était la deuxième fois en une dizaine de jours que le milliardaire se débarrassait d'un bloc de 14 millions d'actions.

Déçu ne pas être parvenu à imposer ses vues à la direction de GM, Kerkorian a, le 22 novembre, déjà baissé sa participation de 9,9% à 7,4% dans le capital du premier constructeur automobile mondial.

Mais M. Kerkorian a finalement décidé de se débarrasser de ce qui lui restait dans GM, ce que le Wall Street Journal interprète comme une reconnaissance de défaite dans la bataille que l'investisseur a menée pendant 20 mois pour imprimer sa marque à la restructuration de General Motors.

M. Kerkorian, 89 ans, a été à l'origine du projet de rapprochement de GM avec le Franco-japonais Renault-Nissan l'été dernier, qui a finalement capoté devant les réticences de la direction de GM.

Le constructeur automobile jugeait préférable de se concentrer sur sa restructuration en cours plutôt que de se lancer dans une alliance à l'issue hypothétique à ses yeux.

Au total, M. Kerkorian avait investi 1,6 G$ US dans General Motors et il sort de cette aventure avec un profit d'un peu moins de 100 M$ US, selon le Wall Street Journal.