Quelle proportion du don est véritablement consacrée à la cause qu'on veut soutenir ? C'est une préoccupation pour la plupart des donateurs.

Quelle proportion du don est véritablement consacrée à la cause qu'on veut soutenir ? C'est une préoccupation pour la plupart des donateurs.

Lorsque leur bilan est favorable, les organismes de bienfaisance le brandissent fièrement. Ainsi, Centraide du Grand Montréal se flatte de remettre 88 cents pour chaque dollar recueilli.

Les organismes de bienfaisance canadiens consacrent en moyenne quelque 25 % de leurs revenus à l'administration et au fonctionnement, selon Lisa Hartford, porte-parole d'Imagine Canada

- la nouvelle mouture du Centre canadien de la philanthropie.

«Mais ça varie selon les organismes», précise-t-elle. Les petits organismes, ou ceux qui sont plus récents, réserveront une plus grande part de leurs ressources aux frais d'administration et de collecte de fonds.

En 2003, le Centre canadien de la philanthropie a mesuré, à partir des formules fiscales que doivent produire les organismes de bienfaisance, comment s'établissaient les proportions entre les dons recueillis et les divers frais administratifs.

Ils y ont appliqué les critères que les groupes de surveillance américains utilisent pour mesurer la performance de leurs organismes de bienfaisance. En voici deux.

Ils ne doivent pas dépenser plus que 35 centsIls ne doivent pas dépenser plus que 35 cents pour recueillir 1 $ auprès du public. Presque tous les organismes (96 %) réussissent cette performance, mais 2%d'entre eux dépensent 90 cents ou plus pour chaque dollar engrangé.

Les organismes devraient consacrer 60 % ou plus de l'ensemble de leurs dépenses

aux programmes de bienfaisance. Quatre sur cinq (79%) atteignent cet objectif. Mais 7%des organismes y consacrent moins de 10% !