La filiale canadienne de l'entreprise pharmaceutique Schering-Plough investira 18,5 M$ pour la location d'un nouveau siège social dans l'ouest de l'île, au cours des 15 prochaines années, et prévoit embaucher 40 nouveaux gestionnaires au Canada dans les prochains mois.

La filiale canadienne de l'entreprise pharmaceutique Schering-Plough investira 18,5 M$ pour la location d'un nouveau siège social dans l'ouest de l'île, au cours des 15 prochaines années, et prévoit embaucher 40 nouveaux gestionnaires au Canada dans les prochains mois.

Cette annonce survient alors que plusieurs multinationales du secteur ont annoncé des licenciements et la fin de certaines de leurs activités dans la région de Montréal.

Selon Carlos Dourado, président-directeur général de Schering-Plough Canada, ce déménagement dans un nouvel édifice a été rendu nécessaire en raison de la croissance du nombre d'employés de la filiale au cours des cinq dernières années.

L'immeuble de 80 000 pieds carrés sera construit par l'entrepreneur Broccolini et loué ensuite à Schering-Plough Canada.

«Notre engagement de 18,5 M$ et d'un bail de 15 ans pour ce siège social sont également la preuve de nos liens avec le Québec et Montréal, où nous sommes présents depuis plus de 80 ans», a déclaré M. Dourado.

Plusieurs personnalités ont assisté à l'annonce de mercredi, dont le ministre du Développement économique du Québec, Raymond Bachand.

«Schering-Plough a de profondes racines dans la région, a souligné M. Bachand. L'annonce d'aujourd'hui vient réaffirmer clairement votre confiance dans le rôle que peut jouer à l'échelle canadienne le secteur pharmaceutique basé au Québec.»

Les activités de fabrication de Schering-Plough permettent de produire quelque 300 millions de comprimés destinés aux marchés canadien et international dans ses installations de Pointe-Claire. L'entreprise possède également un Centre de distribution à Kirkland.

Le nouveau siège social annoncé mercredi constitue donc le troisième édifice de Schering-Plough Canada dans l'ouest de l'île de Montréal.

Le mois dernier, Bristol-Myers Squibb Canada a annoncé la fermeture de ses installations situées à Candiac, ce qui entraînera le licenciement de 115 employés.

En janvier, Pfizer a annoncé pour sa part la suppression de 285 emplois au Canada d'ici six mois, dans le cadre d'un programme qui verra 10 000 emplois être abolis à travers le monde.

Et en novembre 2005, Merck avait annoncé la suppression de 235 emplois au Canada, dont 100 au siège social de l'entreprise à Kirkland.

Selon des chiffres du ministère du Développement économique, l'industrie biopharmaceutique québécoise est constituée d'environ 140 entreprises qui emploient 18 000 personnes.